12 MARCH 1898, Page 16

THE CAT IN LITERATURE.

1.70 THE EDITOR 01 THE " SPECTATOR."

SIR,—In reference to your fine article under the heading of "The Cat in Literature," in the Spectator of February 26th, perhaps it may be interesting for your readers to know that M. Taine, the late French historian and philosopher, proved! also a poet once in his lifetime, and the poet of his cats? Three of his pet animals inspired him with a set of sonnets, magnificent alike in form and in thought (almost unknown, I may add, even to the French reader), where a whole philo- sophic doctrine underlies some delightful pieces of description_ If I may be allowed to quote a few lines in support of my statement, let me choose the two sonnets entitled "La Philo-. sophie " and "La Pratique " "La PHILOSOPHIE.

Deux sages out connu Is verite supreme; Mais chacun dement l'autre et le condamne a tort ;.

L'un nous dit : Soutiens-toi, sois patient et fort.' Et l'autre : Sois houreux, jouis is l'instant metne.'

Epicure et Zenon, stir l'antique trireme, Ont serre de trop pres ou l'un ou l'autre bord. Nous echouons comme eux en atteignant le port. Les chats ont resolu l'insoluble problems.

Le plaisir, comme il vient ; la douleur, 8'11 le faut,. Puss, vous acceptez tout, et le soleil, 11-haut, Quand il finit son tour dans l'immensite bleue,

Vous voit, couchie en cercle, an soir comme au riatin.. Heureuse sans effort, resignee au destin, Lisser nonchalamment lea pals de votre queue."

"LA PRATIQUE.

' Cultive ton jardin,' disaient Goethe et Voltaire ; Au-delis ton ouvrage eat caduc et mort-ne ; Enfermons nos efforts dans un cercle borne ; Point d'ecarts ; ne cherchons que le ciel sur in terre,.

Ainsi fait notre ami. Comme un vieux militaire, 11 brosse son habit sitOt qu'il a dine, Dam son domaine etroit, librement confine, 31inistre de an peau, tout is son ministere.

Ii s'epluche, il se lisse, il sait ce qu'il se dolt. Pauvre petit torchon moil's large qua le doigt,

Sa langue eat tour is tour eponge, etrille on peigne- Son nez rejoint son dos ; il leche en insistant ; Pas un poll si lointain que la ripe n'atteigne. Goethe, instruit par Voltaire, en a-t-il fait autant ?"

The twelve sonnets are thus dedicated: "To three cats, Puss; E bene and Mitonne,' residing at Menthon-Saint-Berna.rd,. Haute-Savoie, these sonnets are dedicated by their friend" master and servant, Hippolyte Taine, November 1883"—I.